LE CYGNE NOIR
Pour la première fois dans l’histoire de la Vème République, nous sommes confrontés à une aberration c’est à dire au risque de l’élection de Marine Le Pen à la présidence de la République.
Sans crainte de se tromper on peut affirmer que le résultat du premier tour à la présidentielle est lié :
-au bilan calamiteux de François Hollande,
-à la hausse de la pauvreté et du chômage,
-à l’insécurité,
-aux dysfonctionnements européens,
-à l’amoralité de François Fillon,
-à l’aveuglement et à l’entêtement des dirigeants de la droite républicaine,
-au délitement du civisme.

Quant au deuxième tour il reste éminemment périlleux pour les raisons suivantes :
-nonobstant sa fermeté et son honnêteté, la posture aporétique d’Emmanuel Macron,
-le caractère hétéroclite de ceux qui le soutiennent,
-les effets contre-productifs des ralliements et des appels non sollicités en sa faveur par des personnalités pour certaines discréditées,
-le renforcement populaire du préjugé politicien de connivence,
-la démagogie de Marine Le Pen et ses improvisations économiques, prête à tout promettre et à surenchérir sur son programme pour mieux abuser ou à faire semblant d’abandonner certains de ses aspects pour mieux tromper,
-le rapprochement opportuniste et sidérant de Nicolas Dupont-Aignan avec Marine Le Pen,
-les atermoiements de Jean-Luc Mélenchon qui, quoi qu’il en dise, tendent à suggérer à ses électeurs les plus révolutionnaires d’opter pour le chaos pour en faire le miel de ses actions futures.
Dès lors, face à la puissance de l’imprévisible et aux désordres sociaux, économiques, européens et internationaux qui en résulteraient pour notre pays, la priorité est de voter pour Emmanuel Macron, à charge pour la droite républicaine de se réorganiser au plus vite pour préparer les législatives afin d’imposer une cohabitation et d’échapper à l’instabilité des coalitions.