C’est à la France de porter le message de l’Europe économiquement intégrée, car elle seule possède l’imagination et le savoir-faire qui sont indispensables aux grandes évolutions.
Au moment où l'Europe fête le 60ème anniversaire du Traité de Rome, j'ai choisi de me faire l'écho du message d'espoir porté par l'ancien Président Valéry Giscard d'Estaing. « Europa » est un projet qu’il a détaillé avec l’ancien chancelier allemand Helmut Schmidt et je vous invite à lire ou à relire Europa (XO Editions). Pour en savoir suivre ce lien : Europa.
Europa n’est pas « un livre qui vise à être un manuel de droit public, mais une tentative pour inviter le lecteur à écrire l’histoire du futur, vers laquelle il pourra avancer les yeux ouverts ».
Dans sa conclusion, l’auteur nous lance cet appel : « Ce projet nous appartient. Pour le mener à bien, il vous faudra abandonner beaucoup de vos pensées négatives, telles les préjugés politiques, l’égoïsme individuel, la peur du changement, et croire en la force du grand espoir qui se présenter à vous de bâtir une des grandes civilisations du XXIème siècle, appuyée sur les fondements de notre histoire. Nous vous demandons de réussir ».
« Cette Europe intégrée, qu’il appelle à créer, Europa pour la distinguer de l’autre, a vocation à devenir une des trois puissances économiques du monde, ce qui l’arrachera à son pessimisme. Ce sera une puissance fidèle à ses alliances mais pacifique, c'est-à-dire qu’elle portera un message de paix après avoir été le lieu de naissance des deux derniers conflits mondiaux. C’est à la France de porter ce message, en liaison intime avec son grand partenaire allemand, car elle seule possède l’imagination et le savoir-faire qui sont indispensables aux grandes évolutions. Cela devrait être un enjeu central de la prochaine élection présidentielle française. Quel sera le candidat le plus qualifié pour rendre à la France son rôle d’inspiratrice du grand projet d’intégration économique de l’Europe ? (extrait de la chronique du Point N°2319 du 16 février 2017) ».
C’est bien à cette question à laquelle il nous appartient de répondre, en tant qu'électeur, lorsque nous irons porter, le dimanche 23 avril, notre bulletin de vote dans l’urne, en choisissant le candidat le plus apte pour qu'"Europa" devienne une réalité pour l’avenir.
En suivant le lien ci-dessous vous pourrez retrouver l’ancien Président Valéry Giscard d'Estaing au cours de conférences présentant son projet Europa : VGE
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Admin
Au risque d'être contredit par les faits dans les semaines qui viennent si par exemple se rapprochaient Hamon et Mélenchon, l'élection présidentielle se dénouera entre trois candidats. patrice gassenbach patrice gassenbach patrice gassenbach patrice gassenbach

Dans cette hypothèse Marine Le Pen est assurée d'être qualifiée alors que la Droite et le Centre peuvent être éliminés dès le premier tour ce qui exposerait par conséquent notre pays à deux risques : la victoire du Front National ou celle du PDG de l'hypermarché « Tout et tous sous le même toit ».
Dès lors, les Français auront à choisir entre :
un programme délirant ou un projet sans colonne vertébrale,
un mauvais cap ou un cap incertain,
une équipe caporalisée ou une armée hétérogène composée de rêveurs et de personnalités aux parcours chaotiques ou en cours de recyclage,
une aventure populiste menée par une « amanite panthère » ou une nouvelle aventure socialiste conduite par un « cortinaire très joli ».
Au deuxième tour de la primaire, les électeurs de la Droite et du Centre ont très largement validé le programme innovant et approprié à la situation de la France de François Fillon.
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Ce projet est-il aujourd’hui devenu obsolète ? Peut-il être remis en cause par :
une procédure qui s’ouvre et qui doit se dérouler dans le cadre du principe de la présomption d’innocence,
des jugements moraux étrangers à la politique,
les palinodies de l’UDI et de son président,
l’incapacité de LR à se renouveler et à promouvoir une nouvelle génération,
une faute reconnue et des erreurs de communication,
une campagne médiatique à charge,
des hérauts à contretemps ou à géométrie variable.
Il résulte de ce qui précède que rien ne justifie d’abandonner ce projet. Dès lors la Droite et le Centre doivent se ressaisir autour du programme de François Fillon pour regagner les électeurs perdus et mobiliser les abstentionnistes.
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Or les explications sur le programme ne pourront prospérer que si la Droite et le Centre sont en mesure de proposer concomitamment aux français une remise à plat du statut de l’élu.
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François Fillon dispose de ces deux outils de reconquête, un projet cohérent et son engagement de réconcilier les français avec la politique en leur proposant une grande loi de rigueur et de transparence relative à l’exercice des mandats.
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Il est urgent par conséquent de se mobiliser pour éviter à la France l’aventure à laquelle nous invitent Marine Le Pen et Emmanuel Macron et ce d’autant plus qu’au-delà de la présidentielle, les élections législatives seront également déterminantes.
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En ce début d’année, je ne me livrerai pas à une exégèse des handicaps et des atouts de notre pays puisqu’aujourd’hui et depuis plusieurs mois tout a été dit et écrit sur sa situation économique, sociale et civique.
Patrice Gassenbach, Patrice Gassenbach
Le constat est d’autant plus accablant et alarmant que l’ambition européenne est en péril, la compétition mondiale exacerbée, la menace environnementale avérée, que les guerres et le terrorisme se développent et que le traitement honteux des migrants perdure.
Patrice Gassenbach, Patrice Gassenbach
Dans 16 semaines les Français devront choisir entre :
- l’Extrême Droite,
- la Gauche insoumise,
- le Centre à géométrie variable,
- EELV,
- les Socialistes,
- En Marche,
- la Droite Républicaine et les Centres.
Patrice Gassenbach, Patrice Gassenbach, Patrice Gassenbach, Patrice Gassenbach
Le dénouement de cette compétition risque d’être périlleux et redoutable pour notre pays et ce d’autant plus qu’il faudra une majorité solide à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour mener les réformes, alors que rien ne garantit une dynamique législative dans la foulée de la présidentielle à venir.
Patrice Gassenbach, Patrice Gassenbach
Le logiciel de la Droite Républicaine et des Centres doit changer
75% des Français sont d’accord pour admettre que notre pays doit se réformer, mais plus de 60% d’entre eux sont réfractaires au changement alors qu’à l’occasion de scrutins importants (excepté lors des élections présidentielles), entre 35 et 43% d’entre eux s’abstiennent de voter.
Cette désaffection ne s’explique pas seulement par les affaires et les discours politiciens caricaturaux, mais également par une forme de résignation attachée à l’idée que rien ne peut changer.
A cet égard, et pour être crédible dans sa volonté de renouveler le personnel et le débat politique, la Droite Républicaine et les Centres devront s’engager pendant le prochain quinquennat à mettre en œuvre des réformes institutionnelles significatives pour définir un statut des élus, arrêter la durée et les conditions du renouvellement de leurs mandats, adopter un mode de scrutin proportionnel approprié, pour tenter d’en finir avec les votes protestataires, qu’ils soient de colère, de désespoir, de mode, avec le projet de substituer des choix d’adhésion aux choix par défaut ou de rejet.
Il est par conséquent temps de s’adresser aux électeurs du Front National non pas « pour les renforcer dans leur inclination » mais pour leur montrer que le programme du FN plongerait notre pays dans le chaos et l’ochlocratie.
Pour ce qui concerne la Gauche insoumise et son projet, il suffit, pour ne pas accorder davantage de crédit à ses élucubrations, de renvoyer Monsieur Mélenchon aux résultats du programme mis en œuvre au Venezuela par ses grands amis feu Chavez et Maduro.
La Primaire de la Droite et du Centre a écarté Nicolas Sarkozy et Alain Juppé. Depuis 30 ans François Bayrou a, tour à tour, construit et détruit le Centre. C’est ainsi que son dernier exploit a contribué à faire entrer la France dans le Socialisme.
Nonobstant plusieurs échecs successifs, il gigote encore et nous abreuve d’observations aporétiques sur l’économie, qu’il méconnaît, et de ses verbigérations sur l’Europe, dont il s’éloigne. François Fillon devrait par conséquent l’encourager vivement à se présenter à la Présidentielle. Faisons confiance aux électeurs, ils feront le reste…
Les Verts seront également présents dans cette élection et il semble pour une fois que cette tribu a désigné un écologiste convaincu, pertinent, à l’ambition réaliste et mesurée puisqu’il reconnaît lui-même qu’il sera éliminé dès le premier tour.
Comme les préoccupations écologistes méritent d’être prises en compte, ne serait-il pas temps d’inviter EELV à renoncer à des alliances de circonstances purement électorales avec les Socialistes. La mobilisation écologique est nécessaire mais comme cela a été constaté à l’occasion de la COP 21, elle doit dépasser la politique puisqu’elle ne procède pas des clivages partisans mais de sa capacité à peser sur l’avenir de notre planète.
Après les fêtes de fin d’année, nos concitoyens vont être invités pendant le mois de janvier à la Primaire des Socialistes, c'est-à-dire à une farce.
En effet, quel crédit accorder à des personnalités qui ont toutes participé à l’échec des deux précédents Gouvernements ?
Certes, nous savons tous qu’avec la complicité des médias, le goût du pouvoir aveugle, mais enfin, ne trouvez-vous pas étrange, nonobstant la modestie de leurs viatiques professionnels et de leur longue expérience de collaborateurs politiques, qu’aucun de ces candidats ne se soit interrogé sur lui-même pour savoir s’il était apte et capable de présider la 6ème puissance mondiale ?
Entre le caudillo du 49.3, le commercial de l’arbre solaire décoratif, l’ex MODEM, pigeon voyageur électoral des régions, la chargée de mission spécialiste « de la ruralité en faveur de l’économie réelle »… sans rire, le « Breton sondeur ; papa de deux filles » dixit sa profession de foi, « qui rêve d’être Président », le professeur de philosophie, converti en directeur de supermarché qui veut « une république moderne, démocratique, sociale, laïque et écologique mais aussi européenne et internationaliste » et que sais-je encore… pour finir, avec celui qui veut créer la surprise avec « 66 propositions claires et précises ». Imaginez si elles étaient confuses !
C’est sûr, le spectacle va être grandiose ! Ce n’est plus flou, c’est fou !
En fait, cette pantalonnade annoncée va profiter très largement au pimpant animateur d’En Marche qui ne manquera pas d’engranger de nouveaux soutiens à l’intérieur du Parti Socialiste, dont probablement celui de la « Castro-Fiore », auxquels s’ajouteront de nombreux rêveurs sincères, des parieurs ainsi que des illuminés à moins qu’il ne s’agisse d’une grande opération malicieuse pour réhabiliter le « hollandisme ».
Il y a du Jean-Jacques Servan-Schreiber dans cette aventure, ce qui est grave car elle ne débouchera que sur de la confusion et de la déception faute d’être utile, puisqu’elle sera incapable de donner naissance à une majorité parlementaire à même de mener les réformes nécessaires.
Les responsables d’En Marche pour le choix du nom de leur mouvement, se sont sans doute indirectement inspirés de JK Huysmans.
A l’instar de l’œuvre de cet auteur, qu’il s’agisse d’En Route ou de Là-bas, ils risquent de finir En Rade ou A vau-l’eau, ou comme dans A Rebours, dans une brasserie enfumée de la Gare du Nord !
La Droite Républicaine et les Centres face à la puissance de l’imprévisible
François Fillon, s’il n’y prend pas garde, sera confronté à une aberration (un cygne noir) s’il échoue, dont l’impact sera catastrophique pour notre pays nonobstant toutes les explications qui seront élaborées après coup.
Ce risque est réel car même s’il gagne, il ne sera pas assuré d’une majorité absolue pour mettre en œuvre son programme, dès lors sa main ne doit pas trembler.
« Je suis conservateur car je garde ce qui est bon et je change ce qui est mauvais. » écrivait Disraeli.
Son projet ne peut pas se résumer en effet à ratisser large ou à éliminer la gauche au premier tour pour construire une majorité fondée sur le rejet de l’Extrême Droite, comme nous l’avons vu avec le Front Républicain qui a abouti à la réélection en 2002 de Jacques Chirac avec 82.21% des suffrages pour déboucher en définitive sur un quinquennat inutile.
Les Républicains, le Nouveau Centre, les Bâtisseurs, le Parti Radial, se sont engagés dans la bataille aux côtés de François Fillon pour en finir avec le statut quo et les peurs, car la culture des murs conduit inéluctablement à l’échec.
François Fillon, pour gagner, doit s’engager dans la bataille de la mobilisation nationale et non dans celle de la tarte à la crème du rassemblement cher aux démagogues.
Il doit donc sans tarder réduire son équipe de campagne et le nombre de ses porte-paroles. Le rassemblement ne doit pas être, pour des raisons de compromis, la justification d’une organisation pléthorique. Est-il besoin de rappeler que les fusions d’entreprises débouchent toujours sur des restructurations significatives des équipes dirigeantes ?
Les investitures aux législatives devront résulter non d’un dosage ou d’une répartition entre familles pour constituer des groupes, mais être attribuées à des personnalités capables d’affronter le gros temps, d’être solidaires tout en ne renonçant pas à la diversité de leurs convictions.
François Fillon ne devra pas s’enfermer dans le faux débat de la réforme de la sécurité sociale et de la réduction du nombre de fonctionnaires.
La France est en faillite, le chômage, le délabrement du système d’éducation et la dette publique, doivent constituer la priorité pour reconstruire les fondations de la maison France. Le reste pourra alors être résolu de surcroît.
Pour assurer la cohérence de sa campagne, il devra également faire le tri entre les responsables centristes en s’éloignant de la pathétique médiocrité de l’inconstant Président de l’UDI et inviter les responsables crédibles du Centre à incarner leurs valeurs, et plus particulièrement celles de leurs convictions Européennes. Dans la campagne à venir, le Centre doit porter les deux mille ans d’une culture édifiée en commun par les nations européennes et participer, comme Stéphane Zweig en 1932 dans son « Appels aux Européens », à désintoxiquer l’Europe de tous ses contempteurs souverainistes.
Le Nouveau Centre, les Bâtisseurs, le Parti Radical, n’ont pas vocation à signer une annexe au programme Présidentiel de François Fillon pour le soutenir. L’urgence pour eux est de contribuer à la mobilisation des abstentionnistes et de participer à la reconquête des électeurs perdus car ils sont les mieux à même de permettre aux femmes et aux hommes de notre pays d’échapper aux préjugés culturels ou partisans.